La rhinite reprend fréquemment durant la transition saisonnière. Cette inflammation des muqueuses nasales, qui affecte, principalement, le nez, engendre bien d’autres désagréments. Cette maladie varie d’une personne à une autre, et ce, selon sa nature, ses causes mais aussi selon le nombre des facteurs à risques qui lui sont propices.
Il existe, en effet, plusieurs types de rhinite. Celle classique en est la plus répandue. Elle se manifeste par des symptômes basiques notamment l’obstruction et l’écoulement nasaux. Cette sensation de nez bouché et d’incapacité à respirer normalement déclenche des céphalées. La rhinite classique peut être chronique du moment où elle dure douze semaines par an. Encore faut-il conclure que sa durabilité et sa chronicité trahissent, en quelque sorte, sa nature allergique.
Symptômes basiques
et autres spécifiques
Cela dit, la rhinite purement allergique est décelable via la manifestation de symptômes autres que ceux basiques. Des éternuements répétitifs, des démangeaisons aussi bien au niveau de la gorge que du nez, elle se caractérise aussi par des symptômes oculaires, à savoir des larmoiements, une rougeur et une irritation au niveau des yeux. Certes, la rhinite allergique connaît son pic au printemps ; une saison à dominante allergène par excellence vu que le pollen, les graminées et les moisissures envahissent l’atmosphère. D’autres facteurs à risques sont à aligner sur la liste des allergènes les plus redoutables notamment la poussière, les acariens, les animaux ainsi que la pollution et les produits chimiques. Néanmoins, elle est généralement associée à d’autres pathologies suscitant une gêne respiratoire comme la sinusite et l’asthme.
Rhinite vasomotrice :
gare au stress !
Chronique, allergique, l’on parle également d’une rhinite vasomotrice ! Probablement peu connue, cette pathologie se manifeste essentiellement chez les femmes et revient au dérèglement du système neuro-végétatif ; un dérèglement déclenché durant les périodes de grand stress. Pour la prévenir, il est recommandé d’éviter certains facteurs à risque comme l’alcool et le tabac et d’opter pour une hygiène de vie placée sous le signe de la relaxation et d’un contrôle infaillible des émotions et des tensions.
Décongestionner les fosses
nasales
S’agissant du traitement de la rhinite, il vise essentiellement le décongestionnement des fosses nasales. Aussi, l’utilisation des sérums physiologiques ou de l’eau de mer pour se laver fréquemment le nez s’impose-t-elle, tel un rituel quotidien afin de soulager le nez et retrouver une meilleure respiration. Notons que le recours à l’homéopathie est susceptible d’être une solution préventive dans le cas d’une rhinite allergique qui reprend à une période bien déterminée, chaque année.
Par ailleurs, d’autres solutions sont considérées comme étant utiles contre les désagréments de la rhinite. Des remèdes de grand-mères peuvent soulager les malades en proie à cette maladie récurrente. L’on cite, à titre indicatif, le recours aux huiles essentielles qui aident à décongestionner le nez et apaisent ainsi l’inflammation des fosses nasales. Les huiles essentielles les mieux recommandées à cet effet sont l’huile de menthe poivrée et l’huile de lavande. L’inhalation d’une infusion d’eucalyptus peut aussi aider à mieux décongestionner le nez.
D.B.S.
* Source : www.nastent.fr